Quevauvillers, un village picard du sud-amiénois...

la paroisse

Dans l’origine la paroisse de Quevauvillers dédiée à Notre-Dame de la Nativité, dépendait du doyenné de Conty, […].

Le 15 avril 1790, un décret de l’Assemblée nationale, ayant substitué aux provinces 83 départements, divisés en districts, cantons et municipalités, l’ancien doyenné de Poix fut démembré, pour former le canton de Poix et une partie de ceux de Formerie, Grandvillers, Conty et Molliens-Vidame ; c’est alors que la paroisse de Quevauvillers fut attachée au canton et doyenné de Molliens-Vidame, dont elle fait encore partie actuellement.

Bien avant la grande révolution, la paroisse de Quevauvillers était assez riche en biens ecclésiastiques, appartenant soit à l’église, soit à la cure, soit à la fabrique, soit à d’autres corporations religieuses. Ces biens provenaient de la libéralité des seigneurs et des divers bienfaiteurs avec charge d’acquitter des services religieux.

Suivant la déclaration du 30 septembre 1729, la fabrique devait faire chanter 2 messes pour le repos de l’âme du bienfaiteur qui avait légué 1 journal 1/2 de terre ; une autre fondation de 2 messes par semaine avait été faite par Nicolas Fouquesolles, prêtre, curé d’Hornoy.

Elle devait en outre faire acquitter 25 obits doubles, 7 obits solennels, 11 obits simples, 24 messes à haute voix, 2 messes à voix basse, un libera le jour de la Toussaint, un autre pour le jour de Pâques, le chant des litanies de la Sainte-Vierge, le second dimanche de chaque mois et un obit solennel pour M. de la Chaussée.

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